Laetitia Carti et Stéphanie Epil, professeures de physique chimie, Claude Ranély-Vergé-Dépré, proviseur du lycée des Îles du Nord, Christelle Clémenté, professeure de physique chimie, Eunice Augusty et Alexandra Renouard professeures de sciences de la vie et de la Terre (SVT) lors de la semaine de la science.
Dans le cadre de la Semaine de la Science, les élèves du lycée polyvalent des îles du Nord ont exposé, vendredi, le fruit de leurs travaux de recherche.
Il y a 21 ans, la Fête de la Science était lancée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Les lycéens de Saint-Martin, pour la première fois cette année, ont intégré la manifestation nationale. Vendredi, les élèves du lycée polyvalent des Iles du Nord présentaient leurs projets réalisés dans le cadre de la semaine de la Science.
« Deux classes de seconde ont travaillé depuis le début de l’année sur plusieurs thèmes autour des énergies durables, comme le solaire, les éoliennes ou les biocarburants », explique Eunice Augusty, professeure de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT). Certains, comme Jérémy et Rénory, ont même poussé l’inventivité jusqu’à proposer un projet appelé : « l’escargot, une pile à combustible de la nature ». D’autres, comme Mélinda et Aneshia, ont travaillé sur « le sport et l’électricité. »
Un bel investissement des élèves
«Je tiens à dire que les élèves se sont vraiment investis pendant les cours, mais aussi en dehors. C’est une bonne façon de motiver les élèves », renchérit Eunice Augusty. Pour le proviseur du lycée Claude Ranély-Vergé-Dépré, ce type d’événement est essentiel dans un établissement scolaire, d’un point de vue pédagogique.
« C’est très important, car ces projets développent la culture scientifique des élèves et leur curiosité aussi » ,affirme-t-il avec enthousiasme. Il poursuit : « travailler sur les énergies renouvelables et les questions d’environnement, c’est capital aujourd’hui. C’est bien que les élèves deviennent les futurs ingénieurs en mesure de traiter ces questions-là. »
Le contexte caribéen est favorable à ce type de développement énergétique car ici, nous avons le soleil, la mer et le vent. « Il y a des niches de métiers que nos élèves pourraient aborder pour l’avenir des Antilles et de notre région », conclut le proviseur.