La clinique des Hibiscus est en redressement judiciaire depuis le 27 octobre dernier.La période d’observation se poursuit jusqu’en avril. La clinique a été mise en vente il y a deux ans. La santé financière de l’établissement s’est dégradée depuis 2008. « Lors des barrages la clinique est resté inactive durant 41 jours, nous avons perdu 500 milles euros », explique son directeur Claude Ho-A-Chuck. Les actionnaires, tous membres de la famille, ont injecté 1 million d’euros pour remettre à flot l’établissement qui emploie 68 personnes.
Les barrages ne sont pas la seule cause des maux de la clinique selon son directeur. Embauché en juillet dernier, un manager, présenté par un chirurgien qui exerce dans l’établissement « que nous rémunérions 10 000 euros par mois est venu pour dévaloriser la clinique afin de la racheter à bas-prix », lance Claude Ho-A-Chuck. Il se serait attaqué au fond de commerce en faisant jeter des dossiers médicaux, du mobilier et se serait fait passer pour le directeur partout. Il aurait aussi signé des chèques sans provision. Ce n’est que trois mois après que la direction s’en est rendu compte. Elle a porté plainte pour abus de confiance contre le manager.
Quatre nouveaux candidats se sont présentés pour racheter cet établissement de soins qui existe depuis 33 ans.
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