Une réunion s’est tenue ce matin en l’Hôtel de Région dans le but d’installer une cellule de veille permanente sur la papillonnite. Réunis autour de la vice-présidente du Conseil régional, Hélène Sirder, les différents organismes précédemment engagés au sein du comité pilote mis en place par l’Etat tels
que le Parc naturel régional, la DEAL (Direction de l’environnement, de l’aménagement et du logement), l’Agence régionale de la Santé, l’Institut de recherche pour le développement et l’Université des Antilles-Guyane ont discuté des modalités de la création d’une cellule permanente. « La Région apportera les moyens nécessaires », a déclaré Hélène Sirder. Un cahier des charges doit être rédigé dans les quinze jours afin de permettre une avancée des travaux et de la réflexion dans le but de lutter contre la papillonnite. Depuis le mois de juin, les communes de Sinnamary et Iracoubo doivent faire face à une invasion de papillons cendre. Des insectes qui répandent dans l’air des fléchettes qui provoquent, au contact de la peau, des réactions urticantes. Philippe Bourgoin, chef d’Etat major de la zone défense et de protection sanitaire au sein de la préfecture a indiqué que le préfet de Guyane, Denis Labbé, a adressé un courrier au ministre de l’Ecologie afin de pouvoir utiliser
l’insecticide BTK sur des zones test. Trois priorités d’action ont été retenues : la surveillance et l’alerte, la recherche, l’impact sur l’écosystème.