Journée du coeur pour les amoureux, le 14 février marquait aussi la journée mondiale dédiée aux malformations cardiaques congénitales, c’est-à-dire détectées à la naissance. Chaque année, près d’un enfant sur 100 naît avec ce type de pathologie.La maman d’un enfant atteint d’une cardiopathie n’a pas caché les contraintes imposées au quotidien. La maladie de son fils a été diagnostiquée une semaine après la naissance. S’en sont suivies de longues années de traitements. Agé aujourd’hui de 16 ans, le garçon a appris à vivre avec un coeur pas tout à fait comme les autres. Il faut dire qu’en 20 ans la prise en charge de ces pathologies a beaucoup progressé. Désormais, près de 90% des enfants concernés atteignent l’âge adulte et parviennent à mener une vie normale. Précisons que c’est en Martinique, au CHU de Fort de France, que se trouve le centre de compétences Antilles-Guyane spécialisé dans le traitement de ces maladies. Le problème, c’est que, devenus adultes, ces malades cardiaques congénitaux abandonnent parfois le suivi spécialisé indispensable dans leur situation. Une négligence qui n’est pas sans conséquence à terme sur leur état de santé et peut générer des complications parfois irréversibles. D’où la campagne « Garder son coeur d’enfant » lancé à échelle nationale depuis janvier dernier. L’objectif est de sensibiliser ce public adulte (entre 2000 et 2500 patients aux Antilles Guyane) et de le ramener vers les médecins généralistes ou les cardiologues de ville. Pour plus d’information, un site internet : www.gardersoncoeurdenfant.com.