A la fin du mois de janvier, Saint-Martin entrait en phase épidémique de dengue. La campagne de prévention de l’Agence régionale de santé (ARS), ainsi que les séances de pulvérisation portent leurs fruits. La tendance semble être à la baisse, mais cela doit être confirmé. La vigilance reste donc de mise.
Après le passage en épidémie de dengue fin janvier, l’Agence régionale de santé (ARS) maintient sa vigilance. Elle poursuit les séances de pulvérisations et sa campagne de prévention.
Appel à la vigilance générale
A l’heure actuelle, les chiffres sont en train d’être collectés dans les laboratoires d’analyse et auprès des médecins. Cependant, il semblerait que la tendance soit à la baisse.
Pour la biologiste du laboratoire d’analyse médicale Caraïbe, l’ampleur de l’épidémie aurait pu être autrement plus importante. Cela est d’autant plus vrai qu’il s’agit d’une dengue de sérotype 4 qui n’a pas été présente à Saint-Martin depuis longtemps, tout le monde est donc susceptible de l’attraper, tant les touristes que les résidents. Aussi, l’ARS en appelle à la vigilance de chacun afin de confirmer un enrayement potentiel de cette épidémie.
Précautions indispensables
Comme cela a été maintes fois rappelé, il est important d’adopter un comportement adéquat et de prendre un certain nombre de précautions. Ainsi, il faut éviter les piqûres de moustiques en se protégeant à l’aide d’une moustiquaire et en utilisant des crèmes et lotions répulsives.
Afin de limiter la prolifération des moustiques, il faut également éliminer leurs lieux de reproduction, c’est à dire tous les endroits où peuvent stagner les eaux pluviales, en protégeant les fûts et citernes et en vérifiant le bon écoulement de l’eau des gouttières. Enfin, en cas de fièvre, il est fortement conseillé de consulter un médecin et de s’abstenir d’automédicamentation.
Une épidémie potentiellement mortelle
Si les professionnels de la santé rappellent le même message, c’est pour eux un moyen efficace de lutter contre l’épidémie, voire de l’éviter. En effet, « ce n’est pas une fois qu’il y a des décès qu’il faut se préoccuper du problème », précisait récemment Séverine Boucaut, infirmière à l’ARS.
La dengue peut être mortelle dans certains cas, et plus particulièrement pour les personnes fragiles.