Lancement du 3e sommet sur la finance publique et la technologie


Intervention du premier ministre Laurent Lamothe au lancement du 3e sommet sur la finance publique et la technologie

La troisième édition du sommet sur la finance et la technologie s’est ouverte, mardi soir, en consacrant l'entrée de Joseph Paillant et Pierre-Marie Boisson au Panthéon de la finance haïtienne. Le chef du gouvernement, Laurent Lamothe, et son ministre de l’Economie et des Finances, Marie-Carmelle Jean-Marie, ont pris part au lancement des assises tenues autour du thème "renforcer la gouvernance financière en Haïti".

Joseph Paillant et Pierre-Marie Boisson viennent tous deux d'entrer vivants au Panthéon de la finance haïtienne. Mis à part les récompenses offertes par le Groupe Croissance S.A, organisatrice du sommet sur la finance et la technologie, ils ont reçu au passage un "standing ovation" au Karibe Convention Center.

Les deux personnalités ont un curriculum vitae aussi bien chargé dans le monde de la finance que dans leur vie privée.

4 jours de réflexion et d'échanges

La gouvernance financière, la fiscalité, la bonne gouvernance, éthique et gouvernance, l’évolution de l’économie haïtienne, l’audit interne et sa contribution à la bonne gouvernance, financement des petites et moyennes entreprises, tels sont les principaux points qui seront débattus durant ces 4 journées de réflexions croisées.

Deux experts jamaïcains, gestionnaires de "stock market" à la Jamaïque, présenteront leur système financier classé en 55e position au niveau de l’indice de compétitive mondiale, a fait savoir le PDG du Groupe Croissance S.A, Kesner Pharel.

Prise de conscience

"Au niveau de la finance publique, nous estimons que la pression fiscale est trop faible, il faut octroyer beaucoup plus d’argent à l’Etat. Mais, il faut qu’il [Etat] ait plus de redevances" et plus de transparence", a dit M. Pharel.

L’objectif de ce sommet, a souligné l’économiste, est de créer une prise de conscience dans le pays, afin de faire comprendre aux Haïtiens qu’on ne doit pas jouer avec ce papier, qu’on appelle argent.

"Si on veut bien améliorer sa condition de vie, on doit savoir gérer son argent au niveau individuel, municipal et national", a-t-il ajouté.