Des anciennes habitations d’esclaves découvertes


Les archéologues ont mis à jour les vestiges d’une habitation d’esclaves.

Des fouilles préventives sont actuellement effectuées sur le site de Rodrigue, à Port-Louis, par l'Inrap. Deux habitations d'esclaves ont été mises au jour.

Avant que ne débutent les travaux pour la construction de logements sociaux et de la caserne de gendarmerie, du côté de Rodrigue, des archéologues procèdent actuellement à des fouilles préventives, menées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives.

Pendant quelques jours, en 2011, les archéologues avaient déjà mené une phase exploratoire de diagnostic, à travers des sondages. L’existence de ces vestiges à l’emplacement des futures constructions était fortement pressentie, sur la base des documents d’archives et cartographiques.

Une opération de fouilles a alors été prescrite, financée par le maître d’ouvrage des futurs aménagements, la Société immobilière de la Guadeloupe (Sig).

Journée Portes ouvertes

L’intérêt est de pouvoir fouiller sur une très grande surface intégrant les vestiges du secteur d’habitat des esclaves de deux habitations. Il a d’abord fallu procéder au décapage de la terre végétale, qui mélange des résidus modernes et des éléments historiques correspondant à l’occupation archéologique.

Une phase de fouille fine est désormais en cours qui va permettre de documenter le nombre de poteaux ainsi que leur espacement et leurs caractéristiques. Une journée "portes ouvertes" de restitution est prévue sur le site, le 6 mars.

Julie MONTANA