Juan-Luis Guerra à la conquête de la Guadeloupe


Juan-Luis GUERRA


Unaniment apprécié et célébré dans le monde de la musique hispanophone, l'impeccable auteur-compositeur-interprète de "Ojalà que lleva café" (son tube planétaire de 1990) et de "Bachata Rosa" (récompensé par un Grammy Award en 1991) n'a cessé de porter haut les couleurs du merengué et de faire danser des milliers de fans de par le monde… jusqu'aux rivages de la Guadeloupe. Rivages qu'il a foulés pour la première fois, en concert au stade de Baie-Mahault, samedi 15 décembre dernier.

Une "pointure internationale" de la musique au plus fort de sa notoriété, au plus haut de sa reconnaissance médiatique, au firmament des attentes de ses aficionados de tous âges et de toutes origines, venu à la rencontre du public guadeloupéen, fût-il voisin de sa terre natale de Santo-Domingo, ce n'est pas si fréquent pour manquer d'être hautement salué.

C'est tout le mérite de l'équipe municipale d'Ary Chalus, le député-maire de Baie-Mahault, d'avoir contribué à mettre sur pied une rencontre musicale de belle facture, revigorante et stimulante en cette période festive de fin d'année. Une rencontre positive, précieuse en Noël de crise, que les mélomanes guadeloupéens, friands de rythmes latinos, les fous de merengue chaloupé et autres bachatas sensuelles et joyeuses, ne sont pas prêts d'oublier.

Une star latino en terre de zouk, l'accueil du public a été à la hauteur du talent du "maestro" dominicain et de son orchestre, le mythique "Quatro Quaranta" (4.40). 1h30 de show impeccable, de mélodies ciselées et de fusion jazz-rock-variétés-merengue distillée avec grâce et entrain par un Juan-Luis Guerra des grands jours, assisté d'une formation bien rodée, en pleine connivence d'émotions et de sentiments avec son "maestro mentor"…

Un moment rare, auquel rend bien faiblement hommage le petit aperçu d'ambiance ci-dessous, en forme de clin d'œil-souvenir à la "performance" et au "son" d'un Artiste caribéen "de référence".

Hasta siempre, Maestro !

Jean-Marc RABARIJAONA