Les grévistes continuent de camper devant la mairie, en attendant que la situation se débloque.
Déjà près de 300 jours que quelques agents communaux, affiliés au syndicat UTC-UGTG, observent une grève. La source du conflit : l'avancement d'échelon des agents municipaux.
Agents et autorité municipale continuent de camper sur leur position, près de 300 jours après le début de leur mobilisation. Certes, sur les douze points de la plateforme de revendications, six ont été signés depuis le 12 juin 2012, et quatre autres font l'objet de convergence entre les deux parties.
Mais il reste le 7e point, la source du blocage. Ce point concerne un avis de la commission administrative paritaire (CAP) sur l'avancement d'échelon des agents municipaux.
Avis à appliquer ou pas ?
Les membres de la CAP ont reçu le dossier des différentes communes membres, et ont donné leur avis concernant Deshaies et l'avancement d'échelon a minima des agents.
Mais avancement d'échelon suppose augmentation de salaires. Pour le maire, ce n'est qu'un avis qu'elle n'est pas obligée d'appliquer, pour l'instant. Le syndicat UTC-UGTG a une autre version : « Le maire avait un mois pour réagir à cet avis. Ne l'ayant pas fait, ce dernier s'applique. »
Mais seules neuf personnes observeraient la grève, sur une centaine d'agents. La vie communale n'est donc pas perturbée.
Sauf que, dernièrement, des dégradations en série ont été constatées sur des biens de la collectivité, à la caisse des écoles, aux services techniques…
