Le pois d’angole : une richesse à développer


Les possibilités de développement de la culture du pois de bois, ou pois d'angole, existent bel et bien sur l'île de Marie-Galante. Une machine est sur place pour se substituer à la main d'œuvre.

Il y a sept ans, à la demande de la Région, l'Institut national de recherches agricoles (Inra) avait réalisé une étude sur les possibilités de développement de la culture du pois de bois, ou pois d'angole, sur l'île de Marie-Galante.

Elle démontrait que la production était supérieure par rapport aux possibilités de commercialisation, que le conditionnement et la transformation étaient peu développés, et qu'il n'y avait pas de valorisation sous d'autres formes.

Renforcer l'attractivité du pois d'angole

De ce fait, des propositions avaient été formulées, comme la mise en place d'un processus de conditionnement. Une recherche de prototype d'écosseuse avait permis de retenir un matériel répondant à des caractéristiques et des performances du marché guadeloupéen.

Cette machine, qui se trouve à l'antenne de la chambre d'agriculture de l'île, permet de traiter 100 à 120 kilos de pois, pour un rendement de 50 kg par heure. Une façon de diminuer le poste budgétaire de la main-d'œuvre, afin de rendre le produit plus attractif.

Voilà qui permettra au secteur d'être mieux organisé pour faciliter la commercialisation de cette légumineuse aux valeurs nutritives intéressantes.

Julie MONTANA