Sensibilisation autour du « bouclier qualité-prix »


Le cadre réglementaire concernant le prix d'une centaine de produits devra être fixé. C'est l'une des mesures phares de la loi Lurel contre la vie chère. Les négociations sont engagées.

Le "bouclier qualité-prix" consiste à former une liste comprenant une centaine de produits, à placer dans le chariot type « panier de la ménagère ». Les prix doivent être calculés au plus juste. Et c'est là où le bât blesse. Et c'est à quoi s'attèle l'Observatoire des prix, qui a déjà organisé une première réunion.

Les discussions qui doivent se poursuivent s'annoncent difficiles. Quels produits ? de marques, de premier prix, des produits discounter ?… Quelle place pour la production locale ? Quel type de commerce devra appliquer le bouclier ? 

Fixer un prix global…

Pour le moment, pas question de définir précisément la liste des produits concernés par le chariot. Il est plutôt question de définir les modalités de la fixation des prix des produits. Ce sont des paramètres que sont les coûts du fret, de l'octroi de mer et autres taxes, des marges des magasins, etc., qu'il est question.

C'est le représentant de l'État qui mène les négociations, dans lesquelles sont impliqués tous les acteurs économiques intervenant dans la chaîne d'approvisionnement des produits de grande consommation, à savoir les distributeurs et leurs fournisseurs, mais aussi les compagnies maritimes, le port, l'aéroport et les services de l'État.

Le montant de ce chariot devrait s'élever à une fourchette comprise entre 350 et 380 euros. Les négociations ne porteront pas sur le prix de chaque produit, mais sur le prix maximum de l'ensemble des produits, c'est-à-dire le prix global de la liste.

Si aucun accord n'est trouvé, ce prix sera fixé par la préfecture. Ce ne sera pas une mince affaire…

Julie MONTANA