Jean-Claude Duvalier à l’hôtel Karibe
L’ex-dictateur Jean-Claude Duvalier ne s’est pas présenté, jeudi, devant la cour d’appel qui l’avait convoqué. L’audience est différée au 21 février 2013.
L’ancien président à vie, revenu d’exil il y a un an, s’est fait représenter par ses avocats, qui ont remis une lettre de leur client expliquant son absence. "Le déchoquage doit continuer, il y a trop de tontons-macoutes dans le gouvernement actuel", ont scandé des adversaires de Jean-Claude Duvalier, massés devant le tribunal le jour du 7 février, qui marque le 27e anniversaire de la chute du régime des Duvalier.
Une convocation "prématurée"
Dans la lettre lue par ses avocats, Jean-Claude Duvalier a estimé que la convocation a été prématurée et qu'elle n’a "pas été faite à la suite des débats". La date du 7 février, dit-il, devait être "une date de réconciliation nationale".
L’ancien dictateur mentionne particulièrement des "actes abominables", commis après son départ du pays en 1986, contre ses partisans. Les crimes commis par son régime sont cependant passés sous silence dans la correspondance, au grand dam des victimes qui ont porté plainte.