Martelly prône la valorisation des atouts d’Haïti et de la Caraïbe


Intervention du président Michel Martelly (3e de gauche à droite) dans la Cariforum


Le président Michel Joseph Martelly, accompagné des ministres des Affaires Étrangères, Pierre Richard Casimir, du Commerce, Wilson Laleau, du Représentant permanent d’Haïti auprès de l’OEA, l’Ambassadeur Duly Brutus, et de l’Ambassadeur d’Haïti à Santiago, Harvel Jean-Baptiste, a participé, les 26 et 27 janvier 2013, à Santiago, au lancement du Cariforum et du Sommet de la Communauté des États de l’Amérique latine, de la Caraïbe (CELAC) et de l’Union Européenne.

Haïti a partagé ses préoccupations par rapport à sa politique commerciale et les impacts de l’Accord de Partenariat Économique (APE) sur le développement durable. À l’ouverture de ce Sommet de la CELAC-UE, il a été question, pour le Chef de l’État, de signaler l’importance des relations de partenariat entre l’Union Européenne et la Communauté des Etats de l’Amérique Latine et de la Caraïbe.

" Tout en cherchant à assurer le progrès économique et social pour leurs membres respectifs, ces deux regroupements peuvent élargir leur champ d’action, par une coopération visant à renforcer la prospérité et la démocratie sur de vastes espaces géographiques ", a affirmé le Chef de l’État. Il  a aussi rappelé que l’expérience acquise par les deux parties et le partage de principes et de valeurs devraient favoriser l’établissement d’un dialogue fécond, propice à l’adoption de positions communes.

Pour un monde nouveau, "une vision nouvelle"

Le président de la République a profité du sommet  CELAC-UE pour souligner que les besoins d’Haïti et de la région s’avèrent surtout importants en matière d’investissements dans des domaines prioritaires définis par les stratégies de développement de ces pays, et aptes à contribuer à l’atteinte de leurs objectifs ainsi que l’éradication totale et définitive de la pauvreté.

" Mon pays dispose d’atouts importants, qui ne demandent qu’à être valorisés dans les domaines de l’agriculture, de l’agro-industrie, de la construction, du tourisme et des industries culturelles. Pour un monde nouveau, il faut une vision nouvelle ", a déclaré le Chef de l’État, concluant qu’une conscience de la solidarité effective entre peuples, gouvernements et grands ensemble d’intégration, s’impose en ce moment.