Un ex-chef de la police se sent menacé


Mario Andrésol, ancien chef de la police nationale


L’ancien directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Mario Andrésol, a dénoncé, mardi, les menaces de mort dont il serait l’objet.

Les forces de sécurités haïtiennes ont convenu de la nécessité de renforcer la sécurité de Mario Andrésol qui se sent menacé par des inconnus, trois mois après la fin de son second mandat à la tête de la police haïtienne. Sa sécurité rapprochée a été renforcée, dit-il, par des agents de la PNH après avoir partagé les informations nécessaires avec les autorités haïtiennes. M. Andrésol, qui a passé sept ans à la tête de la PNH, n’écarte pas l’éventualité que les menaces dont il est l’objet puissent provenir de ces secteurs mafieux.

L’ancien patron de l’unique force de sécurité du pays a coupé court aux rumeurs faisant croire qu’il aurait été auditionné par la police fédérale américaine (FBI), dans le cadre de l’enquête ouverte autour de l’affaire Clifford Brandt, accusé dans le double rapt de Coralie et Nicolas Moscoso en octobre dernier.

L’ancien commandant en chef de la PNH a apporté également un démenti formel aux rumeurs circulant sur Internet, sur la décision qui aurait été prise de le placer en résidence surveillée. Depuis la fin de son second mandat, Mario Andrésol apporte sa collaboration à l’administration de la PNH.