La ligue de football de Martinique organisait samedi une réunion, suite aux derniers actes de violence à l'encontre des arbitres notamment. Le débat a été constructif. Il a ouvert quelques pistes qui pourraient mener à des réponses concrètes au problème de la violence gravitant autour des terrains de football.
La ligue a fait un constat édifiant : les joueurs réagissent de plus en plus mal face aux frustrations rencontrées en cours de jeu. Ils ont du mal à accepter les décisions arbitrales. La plupart du temps, cela se solde par des palabres et quelques cartons. Hélas, de plus en plus souvent, cela peut dégénérer, au point d'en finir, comme pour Richard Matinda le 22 décembre dernier, par une agression.
Les joueurs et entraîneurs absents
A l'exception d'un joueur, aucun entraîneur ni joueur n'est venu à cette réunion. Jean-Marc Grégoire, le joueur présent, représentait donc les principaux acteurs du football, retenus par des matchs amicaux. Leur absence reste à déplorer, éliminer la violence semblant aussi important que des matchs amicaux…
Plusieurs autres points ont été abordés : le dopage, l'accueil des officiels etc…
Le football de haut niveau brasse beaucoup d'argent. La pression est énorme. Il faut éviter qu'elle retombe sur le football amateur. En ce sens, les joueurs et entraîneurs concernés auraient pu faire entendre leurs voix, ont déploré les observateurs et participants présents, afin d'évoquer ensemble des pistes de solutions apaisantes.