Après la mort du candidat d'orgine martiniquaise, Gérald Babin, un second drame touche l'émission de télé-réalité Koh Lanta : le Docteur Thierry Costa s'est donné la mort, ce lundi. Le médecin attitré de l'émission n'a pas supporté les accusations portées contre lui, suite à des témoignages anonymes.
Après le décès de Gérald Babin, l'émission Koh Lanta connaît de nouveau un tournant dramatique. Des témoignages anonymes avaient accusé la production, TF1, l'animateur et le médecin quant à la prise en charge du malheureux candidat. Si ces témoignages sont, bien sûr, à mettre au conditionnel, ils ont été trop lourds à supporter pour le docteur Costa.
Le médecin s'est donné la mort au Cambodge, ce lundi.
Lettre posthume
Dans une lettre posthume, le médecin s'est dit "sali" par les médias. Une enquête pour homicide involontaire est ouverte dans le cadre de la mort du candidat martiniquais Gérald Babin.
Il convient, à ce jour, de prendre les témoignages anonymes au conditionnel, seule l'enquête pourra démontrer quelle part de responsabilités peuvent avoir les uns et les autres protagonistes de l'affaire.
Il est cependant clair que ce second décès tragique pose encore plus de questions sur la légitimité de la télé-réalité sur nos antennes et jusqu'où peut aller le divertissement.
La société de production contre-attaque
"Adventure Line Productions", la société qui produit l'émission, a décidé de porter plainte contre X pour diffamation.
Dans sa lettre posthume, le docteur Costa écrit avoir traité le patient de manière respectable et n'a pu supporter que son intégrité professionnelle soit remise en cause. Au même titre que Gérald Babin, il peut être considéré comme une victime de ce phénomène de société qu'est la télé-réalité.
Nonce Paolini, le PDG de TF1, remet en cause les témoignages anonymes. Les vidéos du tournage devraient être fournies aux enquêteurs.
Doit-on remettre en cause ce genre de programmes ?
Après ce double drame, il est évident que plus rien ne sera comme avant, sur le front controversé de la télé-réalité. La recherche du sensationnel ne peut, une fois de plus, faire de nouvelles victimes.
Quant à incriminer quelqu'un en particulier, seule l'enquête pourra le dire. Reste donc aux enquêteurs à faire toute la clarté sur cette douloureuse affaire.
En attendant, il est évident que nous ne pouvons que nous associer à la douleur des familles de Gérald Babin et du docteur Costa.
