Viande de cheval : toutes les précautions prises à St-Martin


Les produits Findus commercialisés au Grand Marché ont été retirés des rayons pour être contrôlés.

Le scandale de la viande de cheval, qui a ébranlé toute l’Europe la semaine dernière, est arrivé jusqu’à Saint-Martin. Toutefois, les enseignes françaises et hollandaises ont immédiatement retiré les lots des étals de vente.

Les rayons des surgelés des grandes surfaces de l’île ont connu quelques changements cette semaine. Plusieurs produits en ont été retirés, suite au scandale de plats surgelés. En effet, en début de semaine dernière, de la viande de cheval a été découverte dans des plats préparés étiquetés « 100% bœuf » des marques Findus, Casino et Auchan, notamment. Une tromperie qui a impacté des millions de consommateurs en Europe et qui aurait vraisemblablement touché Saint-Martin si les directeurs des enseignes n’avaient rapidement pris des mesures de précaution.

Principe de précaution

« Dès jeudi soir, nous avons enlevé les produits de nos rayons », commente le responsable des produits frais et surgelés du Grand Marché. Toutefois, cela ne signifie pas que ces produits étaient impropres à la consommation, il ne s’agit pas ici d’une alerte pour risque sanitaire.

« C’est un principe de précaution que notre enseigne a mis en place, le temps de contrôler tous les numéros de lot », explique-t-il. Vendredi matin, après vérification, les produits à base de bœuf ont donc été remis en rayon.  « Nous suivons les règles sanitaires européennes, c’est pourquoi nos mesures de contrôle répondent aux exigences de notre clientèle », conclut ce responsable.

Des initiatives locales

Les responsables des enseignes françaises ont également eu le même comportement, puisqu’aucun produit concerné n’a été trouvé dans les rayons surgelés en fin de semaine dernière.

Ces décisions préventives sont des initiatives locales. En effet, rien n’obligeait les directeurs des supermarchés à retirer ces produits. Quand un lot est impropre à la consommation, ils sont tout de suite prévenus par leur centrale d’achat. Or, dans cette affaire, ils n’ont reçu aucune consigne de leur part.

S’il y avait eu ordre de destruction, l’enseigne se serait exécutée et se serait vu rembourser  la valeur de la marchandise. Une réaction des enseignes locales qui ne peut que conforter la confiance des consommateurs.

Elyse BARBE