24e Semaine d’information sur la santé mentale

Conférences, journées portes ouvertes, projections de films… La Semaine nationale d'information en santé mentale bat son plein, depuis ce lundi. Le thème : Ville et santé mentale.

Quelles réponses collectives et individuelles apporter afin de prévenir et accompagner les problèmes de santé mentale ? Quels partenariats promouvoir au niveau local, afin de garantir les libertés individuelles, tout en préservant la sécurité de tous ? Comment développer de nouvelles formes de solidarité et d’égalité ? Quelle place pour les personnes vivant avec des problèmes de santé mentale dans la cité ?

Un événement fort

Ces questions, et bien d'autres encore, seront posées au cours de cette 24e Semaine d'information sur la santé mentale (SISM).

Évènement fort de la vie des établissements qui interviennent dans ce champ de la santé, on doit sa création à l’Association française de psychiatrie (AFP), en 1990.

Objectifs : sensibiliser aux questions de santé mentale, dans un double but de pédagogie et de déstigmatisation ; informer sur les différentes approches de la santé mentale ; rassembler par cet effort de communication ; aider au développement des réseaux de solidarité, de prévention et de soins en santé mentale ; faire connaître les lieux, les moyens et les personnes pouvant apporter un soutien ou une information de proximité…

Trois grands axes

Cette année, c'est autour du thème « Ville et santé mentale » que les différentes manifestations se concentreront. Car si la ville est un espace de vie, un lieu de rencontres, d’échanges, de travail et de loisirs, elle peut également être vécue comme un lieu d’isolement, de stress, de stigmatisation, d’insécurité et d’inégalité.

A tout âge, ces situations peuvent mettre en péril la bonne santé mentale et générer des troubles psychiques, en particulier pour les personnes les plus fragiles.

« De nombreux leviers existent pour améliorer la santé mentale de tous : logement, éducation, travail, ressources, accompagnement social, citoyenneté, accès aux soins, à la culture et aux loisirs. Cela nécessite une réponse collective, pour laquelle chaque citoyen est concerné et peut jouer un rôle, explique-t-on au Centre hospitalier de Montéran, membre du comité d'organisation. Et cette réponse ne peut être efficace sans les élus locaux, de plus en plus interpellés et engagés sur ces questions… »

Outre la signature, entre le CHM, la Ville de Trois-Rivières et les partenaires institutionnels et associatifs, du premier Conseil local en santé mentale, ce mardi à Trois-Rivières, le CHM propose au public un large panel d’actions sur trois grands axes : l'information ; l'ouverture des services intra et extrahospitaliers vers l’extérieur, à travers des journées portes ouvertes ; et un axe culturel à travers une exposition d’œuvres artistiques, un festival du film en santé mentale, ainsi qu'un intermède musical pour conclure cette riche semaine.

Julie MONTANA