Un front politique contre le maire de Capesterre-Belle-Eau


Dans une salle comble, où l’on pouvait remarquer la présence de ténors socialistes.


Autour du conseiller régional, Hugues Philippe Ramdini, plusieurs groupes politiques de gauche se disent prêts à se mettre ensemble pour croiser le fer avec le maire, Joël Beaugendre.

Le porte-parole de "Nouvelle énergie capesterrienne" (Nec), Jean-Philippe Courtois, avait donné le ton, en septembre dernier. Il y a quelques jours, c'est un autre candidat malheureux des dernières élections locales, Hugues Philippe Ramdini, de "l'Alliance capesterrienne", qui a pris le relais.

Les élections municipales de 2014, à Capesterre-Belle-Eau, semblent bel et bien lancées.

« La commune est majoritairement ancrée à gauche, alors qu’elle est gérée par la droite », estime René Maurice-Péroumal. Selon lui, dispersés, les candidats de gauche n'ont aucune chance de proposer l'alternative à la mairie.

L'union de la gauche

Dans une salle comble, où l'on pouvait remarquer la présence de ténors socialistes comme la présidente de la Région, Josette Borel-Lincertin, ou encore la députée-maire de la commune voisine, Trois-Rivières, Hélène Vainqueur-Christophe, sans oublier le Secrétaire fédéral du parti socialiste, Max Mathiasin.

Un parfum de campagne électorale, animé bien sûr par le conseiller régional de la commune, Hugues Philippe Ramdini. Mais il y avait aussi Philippe Rolle, du groupe politique "Construire" ; Henry Jourson (ancien membre de la majorité en place), du "Nouveau dynamisme capesterrien", sans oublier René Maurice-Péroumal de la "Force Alternative". Un ancien premier adjoint de Léo Andy qui, jusqu'à présent, avait surtout privilégié une démarche solitaire.

L’union de la gauche est donc en marche et peaufine ses plans d’action. Tous les ténors indiquent que Capesterre Belle-Eau a nécessairement besoin de « ce changement si espéré ». Ils promettent de faire tout leur possible pour que la gauche reprennent les rênes de cette commune.

Julie MONTANA